Encore une petite perle du cinéma nordique, qui est passé inaperçu à sa sortie en France. Cette fois nous sommes en Norvège, et le petit génie derrière ce film s'appelle Kristoffer Borgli, un nom qui va surement faire parler de lui à l'avenir.
Car Kristoffer Borgli, non seulement réalise, mais il écrit aussi ses scénarios. Et autant dire qu'il ne fait pas dans le consensuelle le monsieur. "Sick of myself" est son premier long métrage, après un téléfilm "DRIB", un docu-fiction qui dressait au vitriol le monde de la publicité. Cette fois-ci le cinéaste aborde le sujet du narcissisme et de l'égocentrisme dans la société moderne. Une tendance qui n'a fait qu'augmenter avec l'avènement des réseaux sociaux, du web et des télé réalités. Mais le réalisateur va écrire un scénario poussant son héroïne à franchir la ligne de la raison en se rendant volontairement malade pour attirer les regards...
Voilà voilà...
Un sujet bien malaisant, qui forcement abouti à un film qui sort des sentier battu et qui nous renvoie une image sociétale que l'on aimerait ne pas voir.
Ce qui est assez incroyable, c'est que le film associe explicitement un médicament à la maladie de l'héroïne et que ce médicament existe bel et bien ! On peut comprendre, que le laboratoire fabriquant ce médicament, n'a pas du tout apprécié le scénario...