Sidekicks
4.3
Sidekicks

Film de Aaron Norris (1992)

Un nanar à la gloire de Chuck, avec un climax digne de la plus belle « FilsDePuterie » qui soit !

Enième nanar dans la déjà (trop) longue liste de Chuck Norris. Sidekicks (1992), réalisé par le frère de ce dernier, est clairement un film à la gloire de Chuck, puisque le héros du film ne rêve que de son idole favorite : Chuck Norris himself !


Réalisé pendant les grandes heures de gloire de ce dernier, l’icône américaine des 80’s / 90’s se devait d’avoir un film à son image et comme ils ne font pas les choses à moitié, les frangins n’ont pas attendu qu’il crève pour en faire une œuvre post-mortem.


Ne vous attendez pas à du grand Art, le scénario est con comme pas possible. L’histoire classique du voyage initiatique où un jeune ado (une tête à claque dans un corps de fragile) ayant pour seul et véritable ami son inhalateur (cliché de l’asthmatique victimaire) doit se prouver à lui-même et surtout aux yeux des autres qu’il vaut bien mieux que ce qu’il renvoie.


Fin 80, début 90 oblige, quoi de mieux que le karaté pour se reconstruire et vaincre sa peur, surtout quand on est un fan hardcore de Chuck Norris (il rêve de lui le jour comme la nuit).


En plagiant sournoisement Karaté Kid (1984) et autre Karaté Tiger (1986), Aaron Norris en profite aussi pour faire quelques clins d’œil aux plus grands films de son frère : Portés disparus (1984), Delta Force (1986) ou encore Le Ninja blanc (1987), sauf qu’ici, les scènes d’action y sont édulcorées et calibrées pour un public 8/12ans.


Le film s’adresse clairement à un jeune public et pas aux fans de la première heure. Bidon et ringard du début à la fin, on pensait avoir tout vu, jusqu’à la toute dernière minute qui nous réserve un climax digne de la plus belle « FilsDePuterie » qui soit : lorsque notre jeune héros laisse sur un banc un magazine (avec Chuck en couv’) et qu’un gamin le ramasse et se décroche la mâchoire en le découvrant. Puis plan large, on découvre que ce gamin éberlué est en fauteuil roulant. Le message du film est limpide : ton handicape ne t’empêchera pas de te dépasser, surtout avec l’aide de Chuck fucking Norris !


God bless Chuck Norris. (hymne américaine ♩ ♪ ♫ ♬)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

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le 16 avr. 2020

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