Bravo au fantôme, August Diehl, qui malgré de brèves apparences, donne un corps à sa transparence par son jeu et sa présence. Heureusement ! Car Sidonie est là, elle ne joue pas, elle récite (bon, ce n’est pas le texte qui l’encombre), elle n’a aucune expression (le scénario à dû vouloir épargner le maquillage ou les traits de l’actrice), elle est figée. Son partenaire aussi d’ailleurs (mais il est japonais, lui !). Voix off, images fixes (figées, elles aussi). Pour un film sur les fantômes, c’est réussi : il n’a pas de corps. Les répliques, quand il y en a, sont des clichés à mourir de rire. Lui : je n’ai jamais vu des grands yeux comme les tiens (ben oui, il n’y a que des yeux bridés autour !) ; elle : ne m’attend pas, je n’aime pas les adieux ( il y a de la recherche dans le script !).
Bon ! Si vous vous réveillez à la fin du film, vous rejoindrez peut-être le monde des vivants.