Bien qu'imparfait dans son rythme, dans son jeu et dans ses textures, Silent Running conserve un "je ne sais quoi" de touchant et d'énigmatique. Une forme de synthèse étrange entre 2001 et Robinson, entre technique et Hippie, entre déni et espoir. Cet aspect bipolaire est renforcé par la personnalité du "héros", mais aussi parce que la forme un peu datée rencontre un questionnement très actuel. Le film offre assez clairement les pistes d'une définition de l'humanité dans un triptyque homme-nature-machine qui produit parfois de jolis moments. Certains de ces temps sont contemplatifs, d'autres plus psychologiques, d'autres un peu déroutants, mais toujours, dans la douleur ou dans le rire, le film garde une âme d'enfant.

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le 25 mai 2015

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