Simon Killer par Remy Pignatiello
Pas forcément désagréable, mais loin d'être palpitant, Simon Killer possède au moins une qualité indéniable, c'est celle de ses acteurs, tous irréprochables à tous les niveaux, de Brady Corbet jusqu'à ceux qui ne font que passer. Le souci, c'est que ça ne suffit pas pour tenir le film à un niveau d'intérêt suffisamment captivant.
Avec son histoire absolument quelconque, et sa psychologie vue mille fois (le protagoniste mystérieux, qui cache un lourd passé et est psychologiquement borderline, rencontre une nana qui le prend pour le héros qui va la sortir de son quotidien glauque), le film traîne narrativement la patte pendant 1h45, alternant de longs tunnels de dialogues pas franchement utiles, des plans cul régulièrement gratos, au poins où le film pourrait durer 2 fois plus ou 2 fois moins que ça ne changerait pas grand chose.
C'est dommage, parce que visuellement, le film est plutôt bien foutu, même s'il se perd parfois dans des plans séquences inutiles (notamment l'interminable ping pong verbal entre Victoria et Simon) qui alourdissent encore un peu plus le rythme.
Reste donc des acteurs au top, et une mise en scène pas dégueu, mais au service d'un script loin de tenir la longueur.