Pure de jouvence
Après la parenthèse Babysitter qui adaptait une pièce préexistante, Monia Chokri semble renouer avec la comédie sentimentale en forme d’autoportrait qu’était La Femme de mon frère, son premier long...
le 16 nov. 2023
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Ca pue le classisme et les relations hétéro-normées.
La bourgeoisie est constamment posée sur un piédestal parce que mise en opposition avec un milieu précaire complètement stupide - ne lit pas, n'a aucune connaissance du monde et croit aux théories conspirationnistes, n'écoute que de la musique de fachos, est raciste, misogyne et violent, a des gouts vestimentaires à chier et n'est que porté par le gout des mauvaises choses (trip en RD et nuisette rose fluo).
La seule chose que les pauvres savent faire: le sexe, les travaux manuels et être beaux. Un portrait bien misérabiliste.
Représentation aussi stéréotypée d'une femme de 40 ans qui trompe, est passive dans tout ce qu'elle fait, jalouse et renie toutes ses valeurs tout ça pour avoir un peu de palpitation avec un "pauvre mec" qui ne sait ni parler ni comprendre les choses mais qui la fait se sentir femme, à comprendre par désirée.
Un dialogue qui parait impossible parce que lui ne s'intéresse à rien et qu'elle ne cherche même pas à entamer le débat avec lui.
Ridicule et gênant.
Créée
le 4 févr. 2025
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