Des Hommes Violents dans la Ferme de l'Homme le plus Puissant de la Ville.

Résumé : Corruption, criminalité et femmes faciles, Hartigan le dernier flic honnête de la ville, est à la recherche d'une fille de 11 ans enlevée par un cinglé, le fils du sénateur. Marv la brute, est un ex-détenu accusé à tort du meurtre de sa fiancée, il compte prendre sa vengeance sur les assassins. Dwight est amoureux de Gail et s'est juré de sortir les filles de la rue, en éliminant la pègre. Enfin Jackie Boy le flic véreux, aux humeurs violentes s'est lancé dans une avalanche, mais à la ville du vice, les destins finissent tous par se croiser.

Histoire : Rodriguez demande des choses impossibles, il voudra tourner dans ses studios construits devant chez lui, et d'autres demandes excentriques sur les effets et la musique, la seule major qui acceptera sera Miramax. Le film n'a pas de scénario, ce sont les histoires de Frank Miller adaptées des BD de Sin city qui serviront de base, et uniquement d’après Frank Miller. Le film utilise la HD numérique en tournant sur des fonds verts, dans des décors faits en post-production, c'est le 2eme du type le premier était Capitaine sky et le monde de demain. Il y avait tant d'acteurs, que durant le tournage, Rodriguez organise un concert au profit d'une association, avec les acteurs de A scanner darkly qui tournaient à proximité. Lorsqu'un 1er clip de 27 secondes est mis en ligne dans une émission, il sera vu plus d'un million de fois. C'est le 2ème film à utiliser du noir et blanc en ajoutant de la couleur à certains personnages, le 1er était Pleasantville, et on aperçoit aussi Frank Miller en prêtre. Réalisé avec un budget de 40m$ il rapporte 227m$ et reçoit le Saturn awards du meilleur film tandis que Mickey Rourke reçoit 4 prix pour son interprétation.

Équipe : La réalisation et l’écriture du duo Rodriguez\Miler. La production de la productrice de Rodriguez, Elizabeth Avellan. La musique de John Debney connu pour Iron man 2, La passion du Christ, The greatest showman. Les effets de Knb et Café Fx de Rodriguez. Le montage et l'image aussi de Robert Rodriguez. Côté casting, les têtes d'affiches, Benicio del Toro, Rosario Dawson, Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba, Michael Clarke Duncan, Rugter Hauer, Michael Madsen, Clive Owen.

Avis : Une odeur de modernité au style d'ancien polar, pour ce film culte ultraviolent, qui adapte une bande dessinée pour amplifier le divertissement avec une pléthore de grands acteurs. Les entrailles de la ville du vice s'entourent de mystères et de violence avec une incroyable explosion d'effets modernes, dans l'histoire d'une fantastique mécanique de précision, pour 3 récits, le 1er est magistral, il ouvre et clôt le film, le 2ème est intense et génial, le 3ème est un peu en dessous des 2 autres.

Critique : Les logos Dimension et Trouble maker laissent venir l'image en noir et blanc avec une robe rouge et une narration comme les polars anciens. Les éléments presque parodiques du genre, envoient une action violente qui déclenche le générique. L'aventure débute par un personnage policier durant sa dernière affaire, pour démarrer l'intrigue. Une sale histoire dans un rythme dynamique défile sur des effets sublimes, pour livrer une investigation aux émotions intenses. Une autre intrigue commence dans un sombre récit et d'autres personnages qui maintiennent le rythme dynamique. L'action s'absorbe dans un meurtre étrange à l'aspect d'une vengeance terrible qui poursuit les beaux effets d'une superbe ambiance.

L'intrigue sensationnelle se poursuit à grande vitesse dans un récit d'horreur qui relie les éléments tandis que la magie opère. Le récit avance dans un bain de sang, pour relancer une nouvelle aventure à travers l'ambiance malsaine de la pègre. Les détails d'un justicier libèrent des règlements de comptes, en remontant au fond des quartiers dans une exécution bancale. L'affaire plus calme instaure une structure plus narrative, avec un long mécanisme de fuite en avant sans issue. Les investigations se dirigent vers la mafia dans un vaste complot aux effets plus sobres que les histoires précédentes.

L'affrontement explose en une grande opération avec les règles de la vieille ville. Retour à la 1ère histoire pour la suite de l’étrange affaire, qui relance les événements dans une violence sanglante avec la même configuration. Les détails d'un style sans chronologie approchent du dénouement, en reprenant le récit avec un effet temporel implacable qui retombe sur ses pattes pour boucler le tout début. La confrontation s'illumine en rassemblant les personnages dans une ambiance délirante, pour un film qui offre un large divertissement avec des effets d'anciens films aux images en noir et blanc, grâce à une technique puissante qui tient en haleine du début à la fin.

> https://youtu.be/mkIwopkWD_M

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