Résumé : Karen s’installe à Tokyo avec Doug, pour faire un stage d’infirmière dans un centre social. Un matin, Yoko ne va pas au travail après sa visite à une vieille dame, Karen est envoyée pour la remplacer. Elle est confrontée à des phénomènes étranges, elle fait des recherches, et découvre que la bâtisse a été le théâtre d’une tuerie effroyable. Cette atroce malédiction détruit la vie de celui qui rentre dans la demeure, Karen va devoir se mettre à l'abri avant de devenir la prochaine victime.
Histoire : A l'origine Sam Raimi a vu l'original et déclare n'avoir jamais rien vu d'aussi violent, il décide de produire un remake. Après le succès des remakes japonais, Takashi Shimizu l'auteur de l'original «Ju-On», réalise aussi le remake en incorporant ce qui fait le succès des films d'horreur japonais avec un volume et des sons d'une force incroyable. Produit avec 10m$, il rapporte déjà 39m$ sur le 1er week-end d'exploitation aux Usa, ce qui décidera d'une suite dès le lundi suivant. Le film cumule à 319m$ de recettes en salles, et il sera récompensé pour la meilleure musique. Il possède 2 versions, l'une non censurée et l'autre qui sera plus appréciée et qui recevra une interdiction aux moins de 12 ans. La maison est construite en studio et fera référence au film original, et bien que la maison soit fausse, les acteurs devaient retirer leurs chaussures en signe de respect. L'action est tournée au Japon et pour la fille qui descend les escaliers de façon étrange, sous l'émotion de l'actrice, la séquence est réalisée sans trucage.
Équipe : La production de Sam Raimi avec Robert Tapert, et son idée est d'engager le réalisateur Takushi Shimizu. Les effets de Shûichi Kishiura et Reality check Studio connu pour Hellboy. La musique de Christopher Young qui reçoit le prix. Côté casting, Sarah Michelle Gellar, Jason Behr, Clea Duvall, Bill Pullman et la famille, Yuya Ozeki, Takako Fuji, Takashi Matsuyama.
Avis : Un remake américain d'un film d'horreur asiatique est ce qui manque le plus aux films made in Us, une histoire intelligente aux émotions intenses. Un film simple doté d'une atmosphère étrange et violente, qui parvient à être effrayant sans gore, mais en exploitant une horreur plus psychologique.
Critique : Les logos sur un thème envoûtant engagent un texte d'explication sur la malédiction, pour démarrer l'intrigue avec un interlude qui deviendra la clef du film. Le générique étrange lance une transition avec un rythme dynamique aux événements angoissants. La mise en route efficace éclaire l'action pour laisser le personnage arriver dans un univers classique qui permet les 1ers dialogues. La ville surprenante de Tokyo apparaît, sur la solide performance de l'actrice en poursuivant les effets qui augmentent l'intensité de l'histoire pour atteindre la demeure étrange. La tension qui ne cesse d'accélérer ramène au cœur du sujet avec des éléments troublants, qui écarteront les âmes sensibles dans une ambiance excellente.
Un flashback revient dans le passé avec des effets plus violents qui donnent des détails sur l'affaire. Les éléments se dévoilent dans une boucle infernale terrifiante qui reformule les mystérieux événements en conduisant à un déchaînement de violence. Les phénomènes s’enchaînent à l'apparition des policiers qui relancent l'action sur les lieux du drame. Le suspense imposant réalise une transition dans la structure du récit après la découverte des victimes, pour reprendre le cours de l'intrigue. Le phénomène entre en jeu pour tomber dans une malédiction avec des séquences cultes, comme dans le bureau et l'ascenseur. Malgré les défauts de réalisation, l'intensité des éléments ne retombe jamais, et maintient un suspense depuis les premières secondes de l'histoire.
La subtile investigation qui gravite autour du personnage se combine avec l'action sur des apparitions inquiétantes, sans tomber dans la surenchère d'effets. La formule réaliste et maîtrisée garantit le spectacle, en continuant d’enchaîner les phénomènes de plus en plus incroyables. L'enquête s'accélère d'un seul coup pour chercher les causes sur l'origine de la puissante malédiction, en effectuant un lien au début de cette spirale captivante. L'inspecteur se joint à la violence du maléfice en conservant un récit simple malgré le format long de la mise en route pour atterrir dans l'action. Le personnage s'approche de la vérité, pour livrer un dernier flashback qui relie tous les détails, afin de s'éclaircir durant le dénouement dans un final en apothéose, redoutable et violent.
> https://youtu.be/9bJzbxB5BAc?si=vJaJB-lydffAUGLI