Cela faisant dix ans que je repoussais le moment de voir Sin City, j’en avais presque un peu peur… je suis une âme sensible ! Enfin presque ! je redoutais plutôt que ce ne soit qu’esthétisme simil gore, et disons que je n’avais pas tout à fait tort. En réalité, j’ai bien aimé l’univers des héros solitaires aux cœurs de lions, sans pitié et à la recherche désespérée de lucidité (c’est une constance), des prostitués guerrières, des prêtres, des politiques et des policiers qui sont tous des gros vilains. Pour le reste c’est assez redondant et le jeu des acteurs (tout plein de connus) suit la même route, disons qu’à la fin on a compris : c’est de la BD et ce n’est pas facile à jouer en ne devant tenir qu’une même expression, comme dans un cadre.
J’hésitais entre 6 et 7, parce que ça tient la route et que pour les amants du genre, je comprends pourquoi le film a suscité autant d’enthousiasme. Il était temps !