Sin Nombre par Kurosiewicz
L'accumulation de situations à la limite du vraisemblable fait perdre au film son aspect réaliste (amha). Certes, la réalité dépasse souvent la fiction, mais j'ai plus eu le sentiment qu'on cherchait à provoquer l'empathie du spectateur, son émotion, qu'on tombait dans une certaine facilité scénaristique.
**SPOILER**
Entre autres :
- la gamine qui s'invite à une réunion de la Mara Salvatrucha (ça commence fort)
- le meurtre d'un simple coup de pied au cul
- la gamine (Sayra) qui se retrouve seule avec l'assassin-délinquant à plusieurs reprises, alors que son père et son oncle l'accompagnent
- les 2 MS qui se font tirer dessus une trentaine de fois par un gang rival sans jamais être touchés
- les retrouvailles entre la gamine et l'ami de son père 'permettant' ainsi qu'elle apprenne la mort de ce dernier. Le monde est si petit.
La cerise sur le gâteau étant la scène où le petit Smiley se retrouve seul, face à Casper alors que ce dernier avait une trentaine d'hommes à ses basques.