La sirène ne fait pas que chanter
On embarque avec quatre jeunes filles dans une voiture se baladant dans les rues de Détroit. C’est assez beau, mais c’est surtout lent, très lent, et on n’échappe pas à l’inévitable plan du reflet des immeubles dans le pare-brise. Le film n’est pas nerveux pour un sou, et la conductrice respecte les limitations de vitesse, il n’y a aucun doute. Personne ne parle, on a quand même droit à quelques regards, mais point trop n’en faut. On entre dans un parking fermé, on tourne, puis on s’arrête. Et là, une fille, la sirène je suppose, monte sur le capot et se met à se rouler sensuellement sur le chrome… Et )à la fin, le dénouement est sans grande surprise, et sans intérêt, il faut bien dire.
Bref, un film qui nous place dans l’attente, qui nous offre de belles images et une musique agréable, mais je n’attends pas d’un film que de belles images, il me faut un minimum de sens, et là, ça en manque drôlement si je puis dire, car le film n’a rien de drôle.