Skinwalkers s'apparente d'emblée à de la série B, avec ses scènes de transformations qui se passent systématiquement dans la pénombre (pour cacher les imperfections numériques), ainsi que sa photographie souvent pourrave, mais rapidement on se rends compte que les effets spéciaux ne sont pas si mal - du moins pour le budget limité - notamment le rendu des loups-garous (dont l'aspect est quand même un peu pompé sur la créature du film Meridian).
Et encore une histoire de prophétie sur un personnage qui devra ramener l'équilibre dans la force (ou ce que vous voulez) ! Ça a toujours été très à la mode, surtout depuis Matrix. Malgré tout, même si l'intrigue n'a absolument rien de novateur et que le combat final lorgne paresseusement vers celui de Terminator 2, on se laisse entraîner par un bon rythme (les gun fights sont nombreux), ainsi qu'un certain sens du suspense dans quelques scènes sous très haute-tension. Ah et puis sinon, il y a aussi la belle Rhona Mitra en atout charme, même si l'on aurait préféré que son personnage de gentille maman en détresse soit plus badass et participe davantage à l'action.
Il en résulte un divertissement sympathique sur le moment mais pas vraiment inoubliable, qui se distingue quand même dans un cinéma d'horreur qui ne jure désormais plus que par les films de zombies et autres vampires. Faudrait voir à se renouveler un peu, les scénaristes...