Brûle le scénario ! Brûle !

La chine dans sa quête à vouloir surpasser les Blockbuster américains décide de nous pondre de plus en plus de long métrage pétant d’un niveau très moyen à l’image du cinéma d’action chinois. Skyfire du réalisateur anglais Simon West, se passe dans un monde proche de nous à l’abord d’une île paradisiaque à l’allure d’une station balnéaire. Sous une belle journée d’été, un volcan par magie décide de se manifester et passe le bonjour aux individus présent dans les lieux. C’est bien de vouloir engager un réalisateur qui connaît bien le domaine, mais il serait bien mieux de travailler sur le scénario et éviter de transmettre un récit qui sent le déjà vu.

L’aspect narratif n’importe strictement rien de neuf et même utilise des idées d’autres scénaristes pour développer le peu de contenu proposer par l’auteur. En visionnant le film, j’ai ressenti comme un air familier, une sorte de vagues souvenirs enfouis en moi. Oh, bien sûr en copiant des aspects narratifs de Jurassic World et de Jurassic Park avec moins de budgets et plus d’images en CGI franchement affligeant pour la rétine. Le découpage est mauvais, la scénographie affreuse et l’incrustation est digne d’un stagiaire de 3ème. Ce sont des professionnels ou c’est l’équipe de secours qui s’occupe de la production du métrage ? Je ne parle même pas des effets spéciaux qui sont d’un ridicule à mourir de rire. J’ai l’impression de voir téléfilm nanar et non une production à haute échelle soutenue par des spécialistes du domaine. La photographie semble potable par moments et d’autres phases elle semble de mauvais goûts et les grains de couleurs titille un peu trop les yeux. L’esthétique en soi est très simpliste et les environnements ressemblent beaucoup trop à l’œuvre de Spielberg. Les acteurs qui réunissent un casting chinois et américain proposent une performance plus que douteuse et le jeu proposé frôle la catastrophe à plusieurs circonstances. Je me demande parfois si vouloir proposer un navet interplanétaire est non voulu ou juste on se fout de notre gueule.
Je ressens un malaise profond quand je vois et écoute certaines répliques et ne ressentir aucune gêne sur le déroulement de l’intrigue tient du miracle. Concernant la partie musicale, elle est produite par la compositrice américaine Pinar Toprak, connue pour le récent Captain Marvel ou encore The Lightkeepers. Elle propose une belle bande-son remarquable et écoutable sans trop de difficultés.

En conclusion, je suis coincé entre 2 pôles, entre le navet grossier et le nanar abject. Après le visionnage, la sensation de se faire insulter et humilier tape au plus profond de mon âme. Un scénario pompé, une esthétique pauvre et trop simpliste, un casting de série B et un réalisateur perdu dans les notes. Je vous déconseille le visionnage, sauf si bien sûr vous êtes masochiste.