Critique N°410 : Tout en haut d'un poteau.

  • Ancien chef du commando de libération des otages du FBI et vétéran de l’armée américaine, Will Sawyer est désormais responsable de la sécurité des gratte-ciels. Alors qu’il est affecté à Hong Kong, il est accusé d’avoir déclenché un incendie dans la tour la plus haute et réputée la plus sûre du monde… Considéré comme fugitif, Will doit retrouver les criminels, prouver son innocence et surtout sauver sa femme et ses deux enfants prisonniers du bâtiment en flammes.

Skyscraper c’est le Die Hard de Dwayne Johnson.
C’est à la fois totalement vrai et complètement foireux comme façon de voir la chose.

Le réal d'Agents Presque Secrets rempile à la barre d’un film à la limite du nanar et rappelle The Rock comme acteur principal (on les reverra trois ans plus tard avec Reynolds et Gadot dans Red Notice).
La recette est assez simple pour un film comme ça, tu es obligé de tirer au bout des choses ta connerie sinon personne n’y croira. Si tu t’arrêtes de rendre le projet wtf, la suspension d’incrédulité prendra fin.

On nous lance dans une intro où l’on va comprendre comment Sawyer (The Rock) va perdre ses jambes.
Ce qui servira plus tard pour justifier un tas de scènes complètement hors du commun. Et pourtant à chaque fois, après mon soupir de « mais qu’est-ce que je regarde », il y avait un petit gloussement de satisfaction.
Et oui, Skyscraper est une petite perle de satisfaction nulle.
De l’escalade d’une grue, en passant par une chute libre en étant retenu par une corde accrochée à sa prothèse jusqu'au saut entre deux ventilateurs géants, il n’y a rien de plus con à regarder mais aussi rien de plus agréable.
On sentirait presque des inspirations de jeux vidéo.

Évidemment The Rock est fort, sa femme est forte (Neve Campbell de Scream), ses enfants sont forts et il va sauver tout le monde tout en pétant la gueule des méchants.
Méchants stéréotypés au possible ce qui ravira les fans de Stallone ou Schwarzy, j’avais pas vu ça depuis Du Plomb dans la Tête.

Alors bien sûr la CGI n’est pas toujours parfaite, les cascades sont démesurées, le fusil de Tchekhov se voit à dix bornes et la conclusion est prévisible au possible mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce film.
Bourré de défauts, on s’amusera à les ignorer pour regarder ce film qui ne mangera qu’une heure trente de votre vie et vous videra le cerveau après une journée bien remplie.

LaMoustache
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films à acheter.

Créée

le 10 janv. 2022

Critique lue 43 fois

LaMoustache

Écrit par

Critique lue 43 fois

D'autres avis sur Skyscraper

Skyscraper
EricDebarnot
3

Feu chatterton

"Skyscraper", c'est le film parfait pour moi, en fait. D'abord parce que j'adore faire le touriste lambda en montant sur les tours les plus hautes - j'ai fait les Twin Towers avant que ce salopiaud...

le 14 juil. 2018

41 j'aime

16

Skyscraper
Mr-Potatoes
1

La Ventoline infernale

Aimer quelqu'un qui adore les films catastrophes pourris (selon sa formule consacrée) n'est pas facile tous les jours. Et pour préserver l'équilibre et la paix du ménage il faut faire des...

le 17 juil. 2018

40 j'aime

7

Skyscraper
HITMAN
6

Papa aime qui ?

Après la parodie d'espionnage Agents presque secrets en 2016, la Star de l'action Bankable, The Rock (oui, c'est vrai j'aime toujours l'appelé ainsi mais c'est quand même son nom de scène qui la...

le 12 juil. 2018

13 j'aime

5

Du même critique

The Night Comes for Us
LaMoustache
6

Critique N°177 : Sleeping Dogs

Au sommet de sa puissance, la Triade indonésienne contrôle 80% des activités de contrebande en Asie du Sud Est. Au sommet depuis des années, les dirigeants de la Triade ont créé une petite formation...

le 23 sept. 2019

5 j'aime

300
LaMoustache
9

Critique N°1 : Une critique parmi 300 autres.

Xerxès règne en maître sur le monde oriental et sur l'empire perse. Leonidas, roi de Sparte décide de lancer une offensive, contre l'avis des personnes situées au dessus de lui, pour éviter que la...

le 9 févr. 2018

5 j'aime

4

Suprêmes
LaMoustache
7

Critique N°415 : De la rue au Zenith.

France, début des années 90. Alors que des affrontements de plus en plus violents entre la police et les banlieues font rage, certains choisissent le hip-hop comme expression de leur révolte. Deux...

le 6 juil. 2022

3 j'aime