L'indomptable 2 commence comme un bête actioner paresseux des 90's, typique du faux nanar à la Lorenzo Lamas, et puis l'air de rien, les idées étonnamment débiles se succèdent, disséminées dans le script par un scénariste anar qui semble vouloir dynamiter le film ! L'internement 60 jours en HP pour la réalisation d'une expertise psychiatrique pré-pénale est déjà bien idiot (surtout avec la qualité des questions posées comme "êtes-vous fou ?"), mais alors le combat d'infirmes en fauteuil roulant avec des sabots d'attaque vire à l'inédit de la connerie. La MacGyver's touch qui irrigue les plans de nos 2 héros donne également des stratégies dont je suis jaloux, comme l'extincteur lance-flamme ou la combo laxatifs/bombe à chiottes.
Ne mentons pas, L'indomptable 2 reste mouduc dans son rythme, les dialogues sont giga-nases, les transitions pixel sont à bannir mais les embardées nanars valent vraiment le coup d’œil. Et je ne reviendrai pas sur la VQ qui renomme Speedboat en Bamboula, effet de sidération garanti. Je recommande une nouvelle fois la chronique du film sur Nanarland, par Barracuda, elle est à hurler de rire.