G.I. Joe Begins
Malgré leur parti pris osé, les deux films de la franchise G.I. Joe n'ont pas trouvé leur public, désintéressé de contempler des ninjas et des héros tout en muscles combattre des méchants de cartoon...
le 25 juil. 2021
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En voyant la gueule de cette belle affiche, je me suis dit que je vais enfin voir un bon film de ninja sur le grand écran, c'est tellement rare d'en voir et la technologie avancée du cinéma pouvait certainement réaliser un miracle. Malheureusement, le film a été repoussé plusieurs fois à cause de la COVID-19 et au bout du compte, il n'est jamais sorti au cinéma, je me suis arrangé autrement pour le découvrir. Suite à un visionnage attentif de cette production, je peux vous dire qu'une seule chose, c'est vraiment bien que la production ne soit pas apparue sur le grand écran car j'aurais crié au scandale à la fin de la séance.
Cette production est un vrai désastre, le parfait genre de projet qui aurait pu être accepté quelques années avant pour ses maladresses mais en 2021, on ne peut plus se permettre à visionner des projets aussi foireux que celui-ci. J'aurais dû m'attendre un peu à ça car j'avais négligé un détail qui avait toute son importance, le réalisateur allemand Robert Schwentke. On le connaît bien pour ses productions moyennes ou qui n'ont pas connu un grand succès commercial et critique comme RED ou les deux derniers Divergente. Je le connais surtout pour son incompétence de filmer ou d'animer des scènes de combat sans réelle ambition et dépourvues d'émotions et malheureusement, cela se voit très bien dans ce reboot centré sur le ninja surnommé Snake Eyes.
Bien que la chorégraphie de la plupart des scènes de combat est bien réglée, les mouvements manquent d'intensité, certains plans sont filmés d'une manière assez étrange et on peut remarquer des bizarreries osées comme une lutte d'une armada de combattants qui s'achève en quelques secondes. Le scénario est malencontreusement aussi mal foutu que les scènes de baston, ça traîne beaucoup trop sur l’entraînement de Snake Eyes et la trame scénaristique est beaucoup trop concentrée sur une histoire de vengeance personnelle, le genre de scénario qu'on ne souhaitait certainement pas de voir dans cette production.
Du coup, on part sur une mauvaise impression, on sent déjà qu'on va se taper un projet qui ne va rien apporter de nouveau et le rythme provoque un léger effet soporifique qui donne bien envie au public de laisser tomber l'affaire en plein milieu de la production. Le casting n'est malheureusement pas une grande aide pour ce qui est de suivre le long-métrage jusqu'à la dernière minute avec grand intérêt. Cela commence déjà par un Henry Golding vraiment agaçant et repoussant, il garde constamment la même expression faciale et n'exprime avec abus le seul sentiment négatif qui est la colère, comme si le mec avait attrapé la rage et qu'il aurait bien besoin d'une bonne dose de vaccin.
C'est encore plus affligeant de le voir ainsi quand cet acteur a pourtant très bien brillé dans la production récente Last Christmas aux côtés de la charmante actrice Emilia Clarke. Je parlerai encore moins du reste de casting car très franchement, la plupart des personnages n'arrivent pas à développer des personnalités qui nous permettent d'apprécier ces derniers, ils sont pratiquement tous à côté de la plaque, tous menés en roule libre, sans une réelle objectivité ou de direction à prendre.
Je parlerai surtout d'Iko Uwais qui se voit relégué honteusement dans un rôle secondaire impensable et qu'il aurait pu très bien s'en passer, il fait juste quelques minutes de combat (voire moins !) et le reste, il ne fait que parler. Ce n'est pas croyable de voir ça après tout ce qu'il a fait dans les deux Raid, quand qu'est qu'il va avoir un vrai rôle de défonceur de gueules dans un film américain ? Je me le demande bien ! Concernant Samara Weaving et Ursula Corbero, c'est le pompon ! La première a juste le droit d'animer une seule scène de combat alors que celle-ci était phénoménale dans le rôle de la superbe et dégénérée bad girl dans le film Guns Akimbo, c'est non seulement une honte et un manque de respect pour l'actrice.
Et pour la seconde, c'est pire ! Elle est juste présente pour nous dire qu'elle est juste là, prête à agir en cas de besoin mais au final, elle ne fait rien du tout ! Elle ne sert à rien et franchement, je m'attendais pas du tout à ça quand on incarne une forte et respectable personnalité féminine comme la Baronne. Non mais je rêve ! C'est vraiment du n'importe quoi ! Si c'est pour les traiter ainsi, autant ne pas les intégrer du tout dans le scénario (les deux personnages féminins). Bref ! Pas besoin d'en dire plus pour exprimer mon amertume, je pense que le message est clair, c'est une production à éviter à tout prix, avec un contexte fantasy qui ne passe vraiment pas. 3/10
Snake Eyes, si tu nous trahis encore une fois, ce sera la peine de mort.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2021 : Journal de bord d'un cinéphile en conquête de belles découvertes
Créée
le 7 nov. 2021
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