Un film à l’atmosphère efficace, où on sent le danger à chaque coin de rue, mais où on s'ennuie, faute de scénario creusé. On reste en effet trop à la surface des choses et de (trop) nombreuses longueurs empêches de vraiment développer des personnages secondaires qui auraient permis à l'histoire et au protagoniste de prendre de l'épaisseur. Un protagoniste qui est par ailleurs plutôt réussit et magnifiquement interprété, sorte d'animal effrayant et effrayé, un loup dans la ville, toujours sur le qui-vive, et au fond de l'œil duquel on voit l'envie de s'en sortir malgré tout. Enfin, d'un point de vue technique, le montage, très appuyé, en fait souvent trop sans raison et alourdit l'ensemble au point de donner l'impression de palier aux faiblesses d'un scénario trop linéaire et simpliste.
Créée
le 4 avr. 2023
Critique lue 9 fois
D'autres avis sur Snow in Paradise
Premier film de Andrew Hulme monteur, entre autres, de Anton Corbijn. Je m'attendais à un film coup de poing à l'image de Les poings contre les murs ou autres films britanniques de ces dernières...
Par
le 6 mars 2015
2 j'aime
Le film fait son petit effet sur plusieurs belles scènes, mais Snow In Paradise ressemble surtout à un long métrage réalisé "à la manière de...". On y retrouve la patte bien appuyée de Refn ou...
Par
le 27 juil. 2015
1 j'aime
Un film à l’atmosphère efficace, où on sent le danger à chaque coin de rue, mais où on s'ennuie, faute de scénario creusé. On reste en effet trop à la surface des choses et de (trop) nombreuses...
le 4 avr. 2023
Du même critique
Le plus gros défaut de cette série documentaire, c'est d'arriver après celle consacrée à Orelsan, et de souffrir malheureusement de la comparaison, faisant moins bien tant sur le fond que sur la...
le 20 janv. 2024
10 j'aime
4
Gros coup de coeur pour cette série interprétée avec brio par un jeune acteur absolument bluffant qui irradie l' écran et donne toute sa saveur au show, histoire d'une famille en prise avec des...
le 13 janv. 2024
10 j'aime
Un petit survival sans prétention, qui a le bon gout de ne pas chercher à expliquer la présence des créatures photosensibles qui viennent pourrir les nuits des quelques survivants d'un hypothétique...
le 3 mai 2024
9 j'aime
