Le film fait son petit effet sur plusieurs belles scènes, mais Snow In Paradise ressemble surtout à un long métrage réalisé "à la manière de...". On y retrouve la patte bien appuyée de Refn ou Scorsese, on reste donc sur une impression de déjà-vu. On peut ajouter à cela des effets de caméra pas toujours bien sentis ou des scènes qui tirent inutilement en longueur. Reste alors la prestation assez incroyable de Frederick Schmidt, véritable bombe à retardement qui nous rappelle Tahar Rahim dans Un Prophète ou encore Adam Butcher dans Dog Pound. Enfin, je suis loin d'être convaincu par l'ouverture religieuse proposée par Andrew Hulme, mais ça, c'est une autre histoire.