Bon, autant être direct : je suis déçu.
Random Access Memories, par rapport à ses aînés, est résolument plus funky, le côté électro étant légèrement mis en retrait, voire totalement effacé si on enlève les voix de choeur sur certains morceaux, pour nous faire retomber 40 ans en arrière : pantalons pattes d'eph et coiffure Jackson Five. Le rythme est également plus posé, rares sont les pistes qui font exploser l'électrocardiogramme. Une écoute déroutante donc, loin des classiques Technologic, Around The World, Harder, Better, Faster, Stronger ou encore Da Funk, Alive, Aerodynamic, Digital Love, j'en passe...
Sans être mauvais, en réalité on fait vite le tour de l'album, et je n'ai pas encore trouvé cette envie de réécouter une piste en boucle, comme c'était le cas sur leurs précédents albums. Hormis Get Lucky ou Giorgio by moroder qui donneront envie de se trémousser, les autres pistes sont plus calmes et invitent surtout à de la contemplation zen. Finalement, le morceau Contact, qu'on attendait depuis le début, vient enfin nous réveiller, mais trop tard : c'est la dernière piste.
Nouveau virage dans la discographie Daft Punk donc, qui propose un album qui se veut surtout cool et zen. Certains fans seront ravis et d'autres passeront un peu à côté, sans pourtant être totalement deçus. Je fais clairement partie de la deuxième catégorie. Un album qui fait ni chaud ni froid en somme, et qui surtout est loin de tout le tapage médiatique qui promettait "l'album de la décennie".
P.S : En revanche, j'insiste, mais Giorgio by moroder et Contact déchirent leur race.