Les tous derniers instants de Whiplash, ponctués par quatre minutes de folie pure en solo de batterie, m'ont plus ému que les cent-vingt minutes cancéreuses de Nos Etoiles Contraires. Où je veux en venir ? Je veux en venir au fait que les émotions, ça ne se fabrique pas, ça ne s'invente pas, ça ne se force pas.
N'ayons pas peur des mots : Whiplash est un petit chef d'oeuvre qui, malgré son côté volontairement répétitif et autiste, nous emporte de la première à la dernière mesure. Pas besoin d'être en fac de musicologie pour apprécier le film et chacune de ses notes. Réussite totale surtout due au duo Simons/Teller, absolument remarquable et transcendant.