Un jeune premier insupportable, un brouillon de scénario qu'on aurait oublié de mettre au propre, des allusions lourdingues, des mystères "en veux-tu, en voilà", qu'on ne se donne pas la peine d'expliquer, une longue séquence de fin ou le réalisateur confond l'horreur et la laideur, et un final d'un ridicule consommé. Certains comiques voudraient nous faire croire qu'il s'agit d'une critique de la haute société et que tout cela est métaphorique, laissez-moi rire, en revanche ce qui transparaît de façon très claire (et très hypocrite, puisqu'il en joue) chez Yuzma c'est son dégoût du sexe : Il va jusqu'à nous pondre des théories ridicules selon lesquelles un amateur de partouzes n'est jamais rassasié et finira par évoluer vers ... le cannibalisme. Quant à la partouze, quand elle est montrée de dos les gens sont nus, quand ils sont de face,, ils sont en sous vêtements, bref, ça n'a rien d'érotique et les images deviennent volontairement hideuses (c'est même difficilement supportable) quand la chair se transforme en pâte à modeler. Monsieur Yuzma le sexe semble vous dégoûter, c'est votre droit, mais pourquoi essayer d'en dégoûter les autres ? Bref tout cela ne se contente pas d'être très mauvais, c'est grotesque... Deux choses à sauver : Devin Devasquez qui nous joue une très jolie Clarisse et la très belle B.O.