Somewhere: Quelque part entre la contemplation de Mallick et l'univers intimiste de Gus van saint.
Je suis fan de cette cinéaste talentueuse qui a su prouvé encore une fois qu'elle était bien plus que la fille de son père, mais belle et bien une artiste à part entière. Si je n'avais pas tout à fait accrocher à l'univers de son Marie Antoinette, dans le cas de "Somewhere" j'adhère totalement. Des personnages attachants, un Stephen Dorff attendri et un scénario qui vous berce sur cette valse dansé par père et fille. Ce que j'aime entre autre de Coppola, c'est sa mise en scène impeccable. Si elle avait commencé une carrière coup de point avec ses deux premiers films (virgin suicide et lost in translation), elle nous démontre un peu plus d'audace dans ses dernières réalisations et nous dévoile une autre facette d'elle dans les sujets choisis de ses nouveaux scénarios. Elle a une vision particulière qui donne un parfum et une odeur unique à tous ses métrages. Sa carrière, longue on l'espère, est certainement l'une de celle à suivre pour les prochaines années.