Quand solitude rime avec ridicule.
Inégale. Voilà comment on pourrait qualifier la filmographie de Sofia Coppola. Après les excellents Virgin Suicide et Marie-Antoinette, le bon Lost In Translation et le récemment quelconque The Bling Ring, la réalisatrice de New York ne finit plus de nous surprendre. Cette fois-ci, dans le mauvais sens du terme. Passionnée par le thème de la solitude, Sofia Coppola aime développer ce sujet sous tous les angles, comme on a pu l'observer au travers de se filmographie.
Avec Somewhere, on retrouve un nouveau personnage confronté à la solitude, ici incarné par un jeune et riche acteur américain, qui ne sait plus quoi faire de sa vie. Traiter d'un sujet aussi complexe peut malheureusement créer l'ennui profond chez le spectateur. En effet, avec des plans beaucoup trop longs, l'absence de rythme, le vide constant, le film reflète un manque de maîtrise de la réalisatrice. Prendre du recul sur un tel sujet aurait pu éviter de tomber dans le piège du retournement de situation au préjudice du spectateur, victime de presque deux heures insurmontables. Le vide constant que le réalisatrice met en exergue chez le personnage principal ne suffit pas à créer la moindre empathie pour lui et reflète le manque cruel de profondeur du scénario.
Lent, poussif et inintéressant. Voilà comment qualifier Somewhere. Peut-être apprendrez vous que célébrité et argent ne font pas le bonheur à travers un cours remord de l'acteur (ridicule) au pré-générique de fin. Merci pour cette enseignement madame Coppola.