Une Ferrari 360 Modena, des soirées remplies d'inconnus, des séances photos, des parties de jambes en l'air avec des mannequins, des insultes par messages provenant d'un numéro inconnu... La vie de Johnny c'est ça.
Johnny Marco est un acteur vivant à Hollywood mais dont on ne sait apparemment pas beaucoup, si ce n'est qu'il a une fille, qu'il est divorcé et qu'il s'ennuie terriblement dans sa vie... Une vie qui va finir par être quelque peu bousculé dans le bon sens du terme par l'arrivée de sa fille Cléo pour un petit bout de temps, sa mère étant parti quelque part "faire le vide".

Bon, ça c'était l'idée principale du film de la talentueuse Sofia Coppola, film très voire trop simple et où on s'ennuie sans vraiment s'ennuyer. Il ne se passe en effet pas grand chose, on suit le déroulement de la vie de Johnny au point de comprendre ce qui ne va pas avec celle-ci. Mais l'arrivée de Cléo va rendre cette vie un peu moins morose tout en lui ouvrant les yeux sur un tas de choses.

Les 1h30 sont très libres à l'interprétation de celui qui va regarder le film, j'en viens même à croire que c'est clairement fait exprès avec la scène du début qui est clairement liée à celle de fin. On avait l'habitude que S. Coppola utilise les morceaux du groupe de son mari (chanteur du groupe Phoenix), on pouvait même le lui reprocher tant c'est fait à plusieurs reprises, mais sur ce coup c'est très bien fait musicalement parlant avec les 2 scènes de début et de fin. (Love like a sunset pt. 1 & 2)

Pour conclure cette critique, Somewhere n'est pas un mauvais film, mais n'y cherchez pas non plus un film qui vous laissera scotché sur votre canapé ou qui vous fera réfléchir sur un éventuel sens profond pendant des heures.
Mention spéciale à la bande son (notamment le morceau de The Strokes intitulé I'll try anything once, qui n'est autre qu'une démo de leur single tant acclamé You only live once) et à l'incroyable Elle Fanning et son jeu d'actrice excellent pour son âge de l'époque.
ArslaneGharout
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le 1 juil. 2014

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Arslane Gharout

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