La réalisatrice préférée des hipsters féminines tourmentées est de retour et, je m'attendais vraiment au pire en constatant la note moyenne du site.
Déjà, la parenté avec la géniale série Californication est trop évidente pour ne pas irriter. Une icône du Showbiz à la dérive, essaye de ne pas perdre pied par amour de sa fille. On remplace la vielle Porsche par une Ferrari rutilante et l"écrivain par l'acteur.
Admettons,on peut être en manque d'inspiration.
Ensuite, on a droit à des critiques fort peu subtiles de la société et de l'exploitation de la célébrité par tout type de profiteur.
Tous ces ingrédients réunis ne donnent clairement pas envie.
Et pourtant, çà marche. On est touché par le pathétique de la condition de l'acteur reconnu (mise en abîme très particulière vu le succès de Dorff), évoluant dans un monde encore plus pathétique, et qui n'existe réellement qu'à travers l'authenticité de l'amour qu'il porte à sa fille.
Un film sobre et touchant, en dépit de la prétention narcissique initiale du sujet.