Après, la claque que j’ai pris suite, à la projection de knight of cups. J’avais peur, de ce que pouvais être song to song.


Casting toujours aussi génial, filmé de la même façon que ce dernier.


À vrai dire, tout était fait pour que j ‘aime ce film, notamment aussi le domaine dans lequel se déroule le film ( le festival de musique rock à AUSTIN dans le Texas).


Cela permet de voir quelque star de la musique Patti Smith et Iggy Pop en tête. Il y a même un caméo, très difficile à percevoir pour ceux n’ayant aucune connaissance, dans le cinéma et dans la musique. Val Kilmer reprenant son rôle emblématique de Jim Morrison, dans le film The Doors, ce qui je l’accorde fait un peu une incohérence temporelle.


Mais alors, est ce que song to song est une réussite ?


Tant tout ce qu’entreprend le film celui-ci réussit !


Les personnages principaux, donc environ la trentaine sont en perpétuel mouvement, jamais ils ne s’arrêtent. Quand aux vieilles personnes sont immobiles.


Ils se doivent de bouger, pour ne pas penser à leur vie et à leur faiblesse. La démarche du réalisateur, est de représenter leur détresse, tout en y mettant sa patte artistique, avec l’image mais aussi la musique.


Comme le dit le titre de chanson en chanson, il nous emmène vers des frontières troubles, de ces vies américaines perturbés, par leur propre richesse, ou ambition.


Le personnage important ,auquel gravite tout le film, c’est Faye (Rooney Mara, qui pour moi est son premier grand rôle, où elle va bouleverser l’écran et le spectateur).


Elle va attirer des hommes mauvais (Michael Fassbender, toujours aussi bon) ainsi qu’un petit chanteur avec lequel, cela pourrait être le grand amour. C’est un trio amoureux, qui va connaître les tourments de la vie. Mensonges, trahison, conquête, reconquête. Comme les personnages , le scénario est aussi en perceptuel mouvement. Ne s’arrêtant même pas à la fin du film, qui nous laisse imaginer la fin de ce couple.


Ryan Golsing, toujours aussi parfait et naturel, qui à un rôle ressemblant à celui de La La Land, en beaucoup plus abouti.


Maintenant, on sait tous que Terrence Malick, ne plaît pas à tout le monde. On peut lui reprocher plein de choses, je comprends qu’on accroche pas à son style visuel. Sa narration active et passif(omniscient). Mais, il y a derrière ce film une vrai maîtrise de l’humain, de son ampleur, et de ses faiblesses, quoi de mieux que de le dire avec poésie. Comme le fais notre cher réalisateur ?


Une très belle chanson à découvrir au cinéma, enfin je ne sais pas mais ça fait du bien d’avoir ce genre d’œuvre en été plutôt que la tentative d ‘abrutissement de MARVEL ? Non ?


Coup de cœur !

StevenMerlier
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le 17 juil. 2017

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Steven Merlier

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