Sorority Slaughterhouse, une nouvelle version low-cost de Chucky dans laquelle l'esprit d'un professeur lubrique se retrouve enfermé dans une poupée de clown, nouveau statut permettant au triste sir d'assouvir ses pulsions meurtrières dans ce que le métrage nous vend comme une sororité, soit la fameuse villa qui sert de lieu de tournage pour la majorité des réalisations depuis début 2000 de David DeCoteau (quand ce n'est pas son hacienda... Que l'on voit d’ailleurs en début de métrage).... Ce qui n'est pas forcément judicieux quand on voit le gabarit de la poupée, paumée dans un tel endroit, surdimensionné pour elle, ne facilitant pas ses déplacements.
Pour faire simple et funky, évidemment qu'un slasher signé par le DeCoteau des 10's, avec le rythme de travail que celui-ci s'impose (pas moins de 8 réalisations pour 2016...), ne pouvait être que la misère... Et ça ne rate pas: l'animation de la poupée est inexistante, le rythme est molasson et le plus drôle est peut-être l'ironie de revoir Jessica Morris de Bloody Murder dans un slasher à budget très modéré après avoir déclarer détester ce dernier.
Ça valait bien la peine de persifler...