Etre simplement submergé par le beau. Et puis on recommence.

La poésie, toujours la poésie.

Une ode à la poésie quotidienne et les couleurs, les différentes lumières qui t’envahissent. Une puissante puissance qui vient doucement caresser tes sens. Et d’un seul coup voilà la rêverie du solitaire ébranlée par le passage avec le chat. Un cri de panique me paralyse, le rêve qui éclate. Evidemment, c’est la déception. Pourtant la découverte des feuilles qui tombent, des odeurs et du goût font de cette scène un espace de fascination.

Nos sens sont tellement bouleversants et habituels. J’avais l’impression d’être redevenu un nourrisson.

Je suis en transe. La musique, pas assez. La passion beaucoup. Comme une phrase. Un sujet, un verbe. Un complément à la limite. La structure poétique. Un avant, un après mais finalement on ne sait pas trop. La douceur des couleurs dans la structure. La vie partout, l’apprentissage. C’est chouette les histoires dans les histoires. Je veux me réincarner en lumière qui parle.

On pourrait écrire des lignes et des lignes autour de la réflexion spirituelle et philosophique qu’apporte ce film. Mais j’ai choisi de m’arrêter sur le beau. Simplement le beau.

Etre simplement submergé par le beau. Et puis on recommence.