Soul par Jean-Luc-Godzillard

Les gars de chez Pixar continuent elur travail de réflexion sur La Vie et son sens (si tenter qu'elle en ait un), et ils le font toujours aussi bien, avec ce qu'il faut d'humour, de poésie, d'émotion, et sans jamais tomber ni dans le moralisme, ni dans l'aigreur ou la naïveté.

Au fond cette réflexion existentialiste, c'est un peu le film rouge de toute la filmo du studio: Quel rôle a-t-on, doit-on joué? Doit-on s'y conformer (comme Woody, jouet trop impliqué dans son travail de jouet), se rebeller et suivre sa propre voie, simplement chercher celle-ci (comme Arlo) ou juste voir les opportunités d'être soi malgré ce rôle (l'antre où Wall-e entasse ses trouvailles, mais continue de travailler)?

Toute ces interrogations, on les retrouve dans Soul, et Pete Docter de même leur donner corps, en plus de jouer sur la personnification de ces concept intérieurs et leurs interactions avec le monde physique comme dans un Vice-Versa auquel on ne peut que le comparer.

Et donc, sans surprise, c'est super beau, malin, ça parle aussi du rapport à la mort (pendant logique de cette quête de sens, et ça c'est dans Coco qu'on en a déjà parlé), et de plein d'autres sujets assez balaises et lourds thématiquement, mais sans jamais être pompeux.

Bref, si Pixar est peut-être plus en dent-de-scie qu'auparavant du fait de la férule Disneyienne, ils restent quand même largement au-dessus du lot.