Dans ce film qui est le 8è long métrage de l'auteur, Fatih Akin, on peut se demander où il veut en venir ? La réponse est simple, nul part. Dans ce film très allemand, on suit les pérégrinations d'un émigré non pas Turc cette fois, mais Grec. Ce dernier se débat pour maintenir ouvert son restaurant, le Soul Kitchen qu'il veut bien plus qu'un restaurant et aider son frère qui commence sa période de liberté conditionnelle après avoir purgé une peine de prison pour vol.
Si certains passages sont amusants ou font sourire, il n'y a rien qui troue le cul non plus, et si l'ensemble est plutôt sympathique, il est aussi légèrement ennuyeux tant beaucoup de choses sont attendues. Akin nous avait habitués à mieux, mais on sent qu'ici, il cherchait surtout à s'amuser et peut-être raconter ses années de jeunesse et de galère en Allemagne. Bref, dirigez vous plutôt vers les films plus réussis de l'auteur comme Crossing the bridge ou Head-on.