Le fardeau
Soul of the Sword est ce que j'appelle un film concis, sans fioritures, qui va droit au but. Le film commence par un duel entre un jeune épéiste et le "King of swords". Ici on n'a pas de combats...
Par
le 5 juin 2016
17 j'aime
Soul of the Sword est ce que j'appelle un film concis, sans fioritures, qui va droit au but. Le film commence par un duel entre un jeune épéiste et le "King of swords". Ici on n'a pas de combats gentillets, où certes on fait preuve de maîtrise technique, mais où le but est seulement d'exposer cette maîtrise face à son adversaire, mais pas forcément de le tuer, ici, les combats sont à mort. C'est assez surprenant et finalement ça pose assez rapidement les enjeux, parce que l'on sait qu'à chaque combat un des deux adversaires pourra y rester.
On suit donc les aventures d'un jeune homme (au début j'aurai vraiment cru que c'était une fille... et limite, je suis un peu déçu que ça ne soit pas le cas) qui veut lui aussi devenir king of swords après avoir vu le combat précédent.
Et si ce film n'a pas les chorégraphies les plus impressionnantes, la mise en scène la plus viscérale, ça reste malgré tout assez rythmé et dynamique pour être intéressant. On sent que c'est le genre de film qui a su tirer parti de films comme la rage du tigre, où ici, le héros est bien trop fort pour ne se voir opposé qu'un seul adversaire et où finalement les combats les plus intéressants sont ceux qui se déroulent à huit contre un.
Alors qu'au début du film les combats s'enchaîne, le film finit par se poser, car lorsque le héros doit enfin retrouver son adversaire celui-ci est absent et il doit alors vivre dans la cité en l'attendant. Et forcément, il va rencontrer des gens, et évidemment une bonne femme (très jolie au demeurant). Ce que fait le film avec ce personnage est très intéressant, car il lui sert de dilemme, il sert à créer des enjeux. Disons que ce qui aurait pu être une amourette assez banale mais néanmoins mignonne se révèle être quelque chose d'assez destructeur et que je ne crois pas avoir déjà vu dans un film du genre, ou déjà vu tout court.
Et finalement ce film qui commençait comme beaucoup d'autres, avec un objectif très clair, devenir le maître des épées, prend une tournure carrément nihiliste, où plus rien n'a de sens ou de valeur, où les pires forfaits sont possibles.
Alors, si on pourrait trouver qu'il y a une baisse de rythme au milieu du film, car il y a moins de combats, il faut bien dire que ça permet d'offrir quelque chose, une réflexion, que d'autres films du genre n'ont pas. C'est ce qui rend ce Soul of the Sword assez unique en son genre, bien qu'il soit plus efficace que virtuose et brillant.
Créée
le 5 juin 2016
Critique lue 652 fois
17 j'aime
D'autres avis sur Soul of the Sword
Soul of the Sword est ce que j'appelle un film concis, sans fioritures, qui va droit au but. Le film commence par un duel entre un jeune épéiste et le "King of swords". Ici on n'a pas de combats...
Par
le 5 juin 2016
17 j'aime
Il est de nombreux films où tout commence par un duel, celui-ci n'y fera pas exception. Lu Tien Kang est détenteur du prestigieux titre de "King of Swords", et lorsqu'un prétendant arrive, accompagné...
Par
le 2 mai 2013
13 j'aime
6
Un bon Shaw Brothers dans la plus traditionnelle voie du wu xia pian, film de sabre et d'épées avec entre autres des chorégraphies de voltige dans les airs et de non sens.Ce genre ne plaira pas à...
Par
le 4 nov. 2024
Du même critique
Je ne comprends pas Disney... Quel est le projet ? Je veux dire, ils commencent avec un épisode VII dénué de tout intérêt, où on a enlevé toute la politique (parce qu'il ne faudrait surtout pas que...
Par
le 21 déc. 2019
494 j'aime
48
Souvenez-vous Bruce nous avait cassé les couilles dans sa vidéo de présentation de son "livre", blabla si tu télécharges, comment je vis ? et autre pleurnicheries visant à te faire acheter son...
Par
le 29 nov. 2015
305 j'aime
146
Voici l'autre grand livre « féministe » de la rentrée avec Moi les hommes je les déteste et tous les deux sont très mauvais. Celui la n'a même pas l'avantage d'être court, ça fait plus de 200 pages...
Par
le 4 oct. 2020
246 j'aime
61