Les douceurs de Suède
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le 21 oct. 2015
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Des poils blonds sur des bras qui scintillent, des larmes sur des joues qui brillent comme des petites loupes… L’insomnie rêveuse d’Ingmar.
Un vrai bonheur de film. Une comédie légère, une sorte de pièce de Marivaux sous le soleil éternel, doux et frais de l’été suédois. J’imagine que c’était, avant que Bergman l’adapte, une pièce qu’il a montée au théâtre de Malmö. C’est en tout cas structuré comme une pièce de théâtre (comme beaucoup de ses œuvres de toute façon).
Comme chez Marivaux donc, on a les jeunes ingénus qui n’y connaissent rien à l’amour, qui sont les proies des vieux… Tout ça flotte dans un grand libertinage, tout le monde badine avec tout le monde, mais ce n’est pas pour autant une invitation dans le lit… On s’amuse. On fait l’amour avec les mots. Tout est futile, léger, il n’y a pas une once de drame dans tout ça. La force du film, c’est ce ton. Léger donc, un peu folâtre (une comédie du bonheur, un peu farce, mais où on n’ira pas jusqu’à se taper sur les cuisses).
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le 22 oct. 2023
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