Ca commence avec le cliché de la bonnasse française, bien dégueulasse : l'actrice principale est une étudiante blonde à l'air vaguement anorexique et demeurée, arborant cet air d'ingénue qui regarde dans le vide, la bouche entrouverte comme si elle n'avait que de l'air entre les deux oreilles. Ah, le fantasme de jeunesse du quinquagénaire français moyen.
Dans les 15 premières minutes, elle se fait prendre en levrette dans les toilettes par un plongeur d'apnée alors qu'à l'instant ils étaient tous en train de boire un verre à 10 dans un bar. Super irréaliste, super gênant, super dégueulasse. Personne fait ça, ça fait pas rêver, c'est glauque de ouf.
Après, ça s'arrange un peu vu qu'ils parlent de plongée et c'est assez intéressant. La fille fait manifestement des choix stupides et plaque tout pour faire de la plongée avec son nouveau copain, mais c'est plus un avertissement salutaire qu'autre chose. L'ambiance glauque des profondeurs, les choix glauques de la fille, et le danger manifeste de la plongée se combinent avec une palette bleu et orange, les couleurs de la médiocrité, pour un ton lugubre à souhait qui n'est pas pour déplaire. Les scènes de sexe violentes et les clichés de l'actrice principale maigrichonne en culotte contribuent à l'ambiance sordide.
Sexisme omniprésent dans lequel le film saute à pieds-joints. C'est plus pour commenter que par volonté d'y contribuer sûrement, mais ça reste maladroit. Typique des films français, tout le monde se trompe. Grosse ambiance. Je ne sais pas pourquoi c'est étiquetté comme une romance, moi j'ai regardé ça comme un thriller.
Dernière chose : il n'y a aucune femme dans ce film qui n'est pas là pour être baisée par quelqu'un, et l'héroïne est la seule à avoir un nom. Le charmant regard d'un homme pour interpréter le destin tragique d'une victime... d'un homme.