Le voyage cinématographique de Sous le vent des Marquises débute avec une promesse captivante, mais malheureusement, cette promesse s'effrite au fil du récit. Ce film, bien que doté d'un potentiel narratif intrigant, peine à maintenir son élan initial, laissant le spectateur avec un sentiment mitigé à la fin.Initialement, l'idée d'explorer la vie de Jacques Brel ou de plonger dans un récit mettant en lumière son parcours aurait pu offrir une expérience cinématographique riche en émotions et en réflexions. Cependant, Sous le vent des Marquises prend une direction différente, se concentrant plutôt sur la relation entre un père et sa fille, avec la maladie comme fil conducteur.Bien que cette thématique soit profonde et potentiellement émouvante, elle est malheureusement traitée de manière superficielle et prévisible. Le récit souffre de longueurs et d'une certaine monotonie, ce qui nuit à son impact émotionnel et narratif.En fin de compte, Sous le vent des Marquises peut être qualifié de film moyen. Malgré des éléments prometteurs et des moments poignants, il n'atteint jamais pleinement son potentiel. Les attentes initiales, suscitées par le titre et le contexte, laissent place à une déception progressive, laissant le spectateur sur sa faim et désireux de plus de profondeur et de dynamisme dans l'exploration des thèmes abordés.