Nous vivons effectivement dans un univers alternatif, bien différent de celui qui existait il y a encore 10 ans, où désormais, grâce aux réseaux sociaux et aux multiples "reviews" et vidéos d'analyse du milieu hollywoodien, le public peut pointer du doigt en masse les “vrais super vilains” de la pop culture, ceux et celles responsables du marasme de nos sagas préférées : David Benioff et DB Weiss (Game of Thrones), le studio Warner Bros et plus récemment James Gunn (DCEU, Snyder-verse et l’affaire Henri Cavill), Kathleen Kennedy (Star Wars époque Disney), etc.
South Park en remet une couche sur le dos de cette dernière, avec une énième histoire de multivers - un ressort usé jusqu'à la moëlle, comme n'arrête pas de pester Kyle - qui traite sans détour du thème du grand remplacement : celui des personnages de fiction masculins blancs par des minorités woke, et celui des professions intellectuelles par des intelligences artificielles, deux sujets aujourd'hui brûlants à Hollywood.
South Park ne réinvente pas ici la roue , mais la plupart de l'humour fait mouche, et parfois ce sont même les choses les plus simples et les moins appuyées qui fonctionnent le mieux. Ca et le fait que tout le monde adore détester Kathleen Kennedy...