M. Kalatozov transcende ce film qui devait être de propagande en une ode au peuple cubain éprit de liberté et de changements, et même des passages démonstratif et au symbolisme appuyé n'arrivent pas à gâcher ce chef-d'oeuvre. Construit en sketchs qui montre plusieurs histoires de la période de la Révolution cubaine, les quatres intrigues sont prenantes, on ressent énormément d'empathie pour les personnages. Mais le plus impressionnant dans ce Soy Cuba, c'est la réalisation avec des images quasi expressionniste filmé avec une caméra wellesienne. Des plongées/contre-plongées, des plans-séquences aériens et des cadrages désaxés, dans un mouvement presque perpétuel, des fois l'objectif percute un protagoniste ou un objet mais cela semble normal, étrange.