Dans l'espace, personne ne vous entendra rigoler

Le concept de base est simple et séduisant, un peu moins minimaliste que cube mais ils joue dans la même catégorie, celle d'un huis-clos où les personnages affrontent un ennemi systémique, dans une série d'épreuves en forme de puzzle-game. Ici, ce ne sont pas des pièges mécanique mais de la réalité augmentée.

Ce n'est pas original, c'est sûr, ni poussé assez loin pour devenir vraiment intéressant mais ça aurait pu être un tout petit peu mieux exploité.

Les personnages sont minimalistes, on découvre quelques éléments à leur sujet au cours du récit, ce n'est pas du tout passionnant mais cela n'obstrue pas le déroulement. Certains traits sont bien trop grossiers et il n'y a strictement aucune tension, la psychologie est totalement absente du film, ce qui est un grave défaut pour un huis-clos.

La transformation du surveillant est particulièrement ridicule et totalement injustifiée. Les acteurs s'en sortent comme ils peuvent avec ça. Leur jeu n'a rien d'extraordinaire mais reste correct, sans plus.

Les morts sont toutes plus ridicules les unes que les autres. À ce titre, la première scène du film est tout à fait représentative. C'est trop soft, à l'image des décors et de la lumière, c'est propre, blanc et immaculé, un peu de gore façon bisounours et pas mal de hors-champ.

Ajoutez à cela une très mauvaise façon d'utiliser la technologie et des séquences de piratages pour le moins improbables.