Auréolé de toute une série de prix à travers les festivals du monde, Sparrows est finalement un produit assez consensuel et peu original.
Un adolescent doit quitter Reyjkavik pour rejoindre son père dans un fjord isolé de l'Ouest du pays. Le paternel s'avère être un poivrot, et le jeune héros va découvrir la vie au cours d'un été : premier amour, premier rapport sexuel, premier travail, première cuite, premier deuil, etc. Les rapports père / fils vont évoluer au fil des évènements, et de la construction de la personnalité du jeune personnage.
La mise en scène est relativement sage, les scènes s'étirent sans réelle utilité, et le scénario ne ménage qu'une idée vraiment originale, qui constitue la dernière partie du film. Runar Runarsson joue assez bien avec la lumière variable de l'Isalnde, mais avec une image de médiocre qualité.
Si le film plait tant, ce n'est que par la grâce du jeu des acteurs, tous parfaits, et peut-être aussi pour l'exotisme que dégage cet endroit complètement reculé, dans lequel les hommes semblent minuscules.
http://www.christoblog.net/2016/07/sparrows.html