Dans son costume d’araignée il est super vilain. Et on a tous envie de lui faire un super câlin. Le voilà… notre ami Spider-Man. En 2002, Sam Raimi adapte pour la toute première fois le héros du comics Marvel créé par Stan Lee et Steve Ditko.
Dans ce film très bien accueilli par la critique, le réalisateur Sam Raimi et le scénariste David Koepp adapte le meilleur Spider-Man porté à l’écran du cinéma sous les traits de Tobey Maguire. Non seulement Sam Raimi réalise un véritable triomphe planétaire, mais il accepte de réaliser une trilogie sur ce super-héros.
Avec un générique qui a de la toile et une musique signé Danny Elfman, le film commence avec la voie OS de Tobey Maguire dans son rôle respectif. C’est alors que l’on découvre… Peter Parker un élève de Terminal de Midtown. Aujourd’hui, Peter et sa classe sont en excursion scolaire dans un laboratoire consacré à la génétique. Le thème du premier sujet : les araignées. 15 super araignées ont été génétiquement modifiées par l’ensemble du patrimoine de trois espèces découvertes. Mais voilà… il en manque une et Peter est malheureusement mordu par celle-ci. Alors commence la transformation génétique !
Pendant ce temps, Norman Osborn – dirigeant de la société Oscorp – tente lui-même une expérience sur un produit sur lequel il travaille : la stimulation de performance. Mais tout ne se passe pas comme prévu, en absorbant ce produit sous sa forme aérosol cela affecte non seulement son métabolisme mais aussi sa personnalité.
C’est seulement après que le film commence à faire apparaitre le super-héros auquel Peter Parker est destiné à devenir. Mais avant, revenons à la vie de Peter Parker, il est orphelin et vit chez son oncle Ben et sa tante May Parker. À côté de sa maison habite sa voisine : Mary Jane Watson. Au lycée, Peter n’a que des mauvaises fréquentations et n’a jamais su attirer l’attention des filles, mais il peut au moins compter sur son ami Harry Osborn, fils de Norman Osborn. Après avoir provoqué sans le vouloir une bagarre avec Flash Thompson, Peter découvre ses pouvoirs et s’en sert pour mettre une raclée à Flash. Dévisagé et traité comme un monstre par les autres, Peter s’enfui en quittant le lycée. Dans une ruelle, Peter découvre ses autres pouvoirs et apprend à mieux les maitriser.
Alors qu’il voudrait pouvoir sortir avec la ravissante Mary Jane, Peter cherche désespérément des voitures qui coûtent très chères. C’est alors qu’il tombe sur une annonce : « besoin d’argent ? Lutteurs Amateurs 3000$ ! Pour 3 minutes dans le ring ! Personnage haut en couleur ». Il décide alors d’utiliser ses pouvoirs pour gagner cet argent. Il y participe sous l’identité de Spider-Man est parvient a envoyé au tapis son adversaire en 2 minutes. Sorti vainqueur, Peter ne reçoit au final que 100$ par l’organisateur qui refuse de lui donner la récompense. Déçu, Peter quitte les lieux sans argents pendant que l’organisateur se fait braquer par un voleur. Pour se venger, Peter laisse le voleur s’enfuir. Seulement, quand Peter voit que son oncle s’est fait tirer dessus il se lance à la poursuite du meurtrier. Il le retrouve et avant de le neutraliser, il se rend compte que le visage de l’homme est celui du voleur qu’il a laissé s’enfuir.
Il se sent alors responsable de la mort de son oncle et comprend alors ce que son oncle voulait dire par « un grand pouvoir applique de grandes responsabilités ». Il promet alors d’utiliser ses pouvoirs pour faire le bien. Ainsi arrive le véritable Spider-Man.
On ne peut pas dire que Sam Raimi a su interprété chez Tobey Maguire le Spider-Man le plus réussi des studios Marvel. Ce Spider-Man a certes des incohérences au comics de base, mais il n’est pas mauvais. Le point négatif : Sam Raimi n’a pas fabriqué la toile, il la créé. Mais, en quoi est-ce que serait un problème ? En plus de ça, Sam Raimi fait du personnage de Spider-Man : un homme heureux. Être Spider-Man pour Peter Parker c’est génial. Il aime sauver les innocents et se battre et ne passe pas son temps à lancer des vannes.
Alors que Sam Raimi aurait pu mettre en ennemi le Shocker et le Vautour, il se contente simplement du Bouffon Vert. C’est Willem Dafoe qui incarne le rôle de Norman Osborn/Bouffon Vert et il est tout simplement parfait. Dans le reste d’acteur, Kirsten Dunst joue une Mary Jane en danger à longueur de film. James Franco interprète Harry Osborn et J.K Simmons est Johnny Jonah Jameson. Et n‘oublions pas Cliff Robertson et Rosemary Harris dans le rôle de Ben et May Parker. En termes d’acteurs, ils sont tous bons pour la plupart et jouent leur rôle de manière très persuasif.
Pour conclure, ce premier volet de Spider-Man est tout à fait excellent. Sam Raimi a su captiver les fans il y a 16 ans et continue encore même à travers les nouvelles versions de Spider-Man. Tobey Maguire reste pour moi le Spider-Man de mon enfance comparé à Andrew Garfield et Tom Holland.