What Time is it? Time to skip that movie.
On pensait la franchise Spy Kids morte après le troisième épisode, absolument abject, visuellement comme narrativement. Evidemment, on s’est trompé car 8 ans plus tard, un 4e épisode sortit (mais pas en France).
Spy Kids 4 : All the Time in the World est un film sur le temps, et si on ne l’a pas compris dès le titre, Robert Rodriguez fait en sorte qu’on le comprenne très vite : en effet, dans la première scène familiale, on recense près de quinze jeux de mots comprenant le mot ”time”. Non seulement c’est abrutissant, mais ça explose complètement le travail de la scène d’ouverture plutôt réussie. C’est d’ailleurs la seule chose réussie du film, et c’est déjà ça. Spy Kids 4D ne respecte absolument pas les bases de la série (plus aucun personnage secondaire présent), n’essaie même pas de toucher les parents et se construit autour d’un procédé foireux qui ne marche qu’au cinéma (l’Aroma-Vision). Pour couronner le tout, le suspense est lamentable et on a deviné après quelques secondes qui est le vrai méchant du film. Pénible, surtout quand le film est trop long d’au moins 15 minutes.
Spy Kids 4 : All the Time in the World est supérieur au 3e opus, mais très loin d’être un bon film. Cependant, il ne semble pas être le point final d’une saga agonisante.