Alors, qu'avons-nous là? On est devant le 11ème film de Billy Wilder et certainement un des moins connus (et paradoxalement un des ses plus gros succès). Alors moi, de ce génialissime réalisateur je ne connais que l'aspect comédie ("Sept ans de réflexion", "Certains l'aiment chaud", "Embrasse moi idiot") que j'adule. La face "film noir" m'est totalement étrangère (et je sais qu'il faut que j'y remédie sous peine de passer à côté de quelque chose, ce qui ne serait pas la première fois).

Nous suivons donc un groupe de prisonniers américains retenus prisonniers dans le camp allemand (le Stalag 17 donc) sous l'égide du Sergent Schulz. Là je m'arrête deux secondes. Avec ce nom et les caractéristiques de ce personnage j'ai immédiatement pensé à la série "Papa Schulz" (désolé, on a les références qu'on mérite!), et je suis pas le seul visiblement, car renseignements pris, il y eut un procès contre les créateurs de cette série, procès que ces derniers on gagné (mais on ne m'empêchera de penser qu'ils s'en sont librement inspirés....). Mais passons...
Et il semblerait qu'il existe au sein de ce groupe un traitre! Et l'on va suivre la vie quotidienne de ces prisonniers de guerre oscillant entre drame et humour avec plus ou moins de réussite. Et bien sûr la chasse au traître (et donc ne pas se fier aux apparences....).

Le scénario n'envoie pas du rêve et est cousu de fil blanc, l'aspect tragédie ne fonctionne pas réellement (mais je ne suis pas sûr que ce soit réellement le but d'ailleurs) et au niveau humour, on est loin de la subtilité de ses grandes comédies. Mais cela reste regardable, sans plus. La moyenne tout juste, quoi....

Oui, mais au casting se trouve deux acteurs que je ne connaissais pas et qui m'ont agréablement surpris. D'un côté, Harry Shapiro (interprété par Harvey Lembeck), le pseudo tombeur de ces dames. De l'autre, Stanislas "tête molle"Kasava (interprété par Robert Strauss), gros nounours un peu fou, raide dingue de l'actrice pin-up Betty Grable, et possédant une de ces tronches! Ces deux là, copains comme cochons font sacrément la paire! Et l'humour potache qu'ils développent m'ont fait sourire et apporte un plus non négligeable au film.

Bref, un film dispensable, mais conseillé si un soir vous n'avez rien de spécial à regarder et qui vaut bien les différents navets que l'on peut nous proposer à la télé.

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le 26 avr. 2013

Modifiée

le 26 avr. 2013

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Kowalski

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