Ah, là, on fait dans le nanar affligeant, catégorie WIP spatiofuturiste avec Ilsa à la tête de l'organigramme de la Fortress. Maya Gant ne ressemble à rien avec son nez à la Mickael Jackson, sa caquette simili-nazi et sa pesanteur mammaire exhibée jusqu'à plus soif, dirigeant une prison remplie de bonnasses pseudo-lesbos qui ne paraissent jamais en danger de quoi que ce soit (faut les voir faire la fête avec leur mélange 80% alcool 20% liquide de refroidissement). Et Sandy Brook, croisement entre Sigourney Weaver et Dona Speir, a beau se la jouer bad girl, elle ne peut s'empêcher de pousser des petites gémissements humides alors qu'elle a la tronche repeinte par les semences sanglantes du "rat dévoreur" qu'elle vient de décapiter à mains nues.
Alors oui, le film est fauché et ne propose pas un rythme trépidant (il donne d'ailleurs à penser que le glossaire mériterait une définition de l'expression "film de couloir"), mais il contient tout de même son lot de personnages improbables (c'est un festival de tronches d'avatar) et de séquences hallucinantes (Bantor en chaleur qui se fait fouetter le cul à coups de masse d'arme par le père Fourras !!). Et j'avoue un petit faible pour la musique, de la reprise avortée du thème d'Indiana Jones à cet unique jingle qui résonne à chaque relent d'événement (un joli Tiiiin !).
Précisons enfin que le film est découpé en chapitre et qu'on a beau le savoir, cela surprend à chaque fois de voir apparaitre un intertitre inutile.
Ah oui, les maquettes de vaisseaux spatiaux sont jolies. Ce que veut dire qu'elles doivent bien provenir d'ailleurs...