♫ Musique ♫
2258, alors que la Fédération doit faire face à une menace Romulienne des plus dévastatrices commandée par le Capitaine Nero, le nouvel équipage de l’U.S.S. Entreprise, seul espoir de sauver la Galaxie, est tiraillé entre deux officiers : James Tiberius Kirk, impulsif, tête brulée et inconscient sur bien des plans, et le Commander Spock, vulcain et donc vivant dans la logique et la raison pure.
Alors que Star Trek est l’un des univers les plus utilisés et usés des petit et grand écran, et que je pensais avoir sombré depuis bien longtemps dans les méandres du mauvais goût et du kitch, c’est en 2009 que J.J. Abrams prend le pari fou de donner une nouvelle impulsion à cette saga, lui connu à l’époque seulement pour avoir enfanté Lost et Alias, et réalisé Mission Impossible III (mais comme tout le monde oublie les réalisateur quand ce bon vieux scientologue est à l’écran, on repassera).
Alors que tout le monde me criait dessus pour que j’aille voir Star Trek, que je répondais sans aucune gêne qu’Oreille Pointue pouvait aller se faire foutre et que je préférais me refaire tous les San Ku Kai en Turc, sous titrés en russe plutôt que de trimballer mon (gros) cul jusqu’au ciné ; c’est bien malgré moi que je me suis retrouvé dans la salle obscure, un paquet de popcorn dans les mains et le machin me servant d’ami à ma gauche.
Et merde ! Ces cons avaient raison !
Plus qu’une pâle copie de ce qu’avait pu être Star Trek, il s’agit là d’un véritable reboot, voir une renaissance qui ravive l’intérêt des connaisseurs de la saga, totalement lassés et devenus impassibles, mais attire aussi la nouvelle génération qui rencontre pour la première fois Kirk et Spock, interprétés par Chris Pine et Zachary Quinto. Alors j’avoue, ces deux-là ne me font ni trépigner sur ma chaise tel une midinette, ni vomir sur mon clavier tel le bon vieux rageux que j’adore être.
Mais bien plus que ces deux têtes d’affiche, c’est Leonard Nimoy que je voulais voir. Il est le Spock de mon enfance et j’attendais de voir ce que pépé allé bien pouvoir foutre avec ces petits jeunes. Et en fait, c’est lui le lien entre les anciens Star Trek et le nouveau, c’est lui qui passe la main à la nouvelle saga avec les nouveaux acteurs et qui permet à ce film d’avoir la légitimité requise pour plaire à l’ancienne génération fan de l’univers.
ET OMFG ! Quel univers ! Les effets spéciaux sont incroyables ! On en prend plein la gueule du début à la fin avec des effets impeccables, des scènes épiques et un spectacle grandiose. Même si le scénario est assez simple en fin de compte, il n’empêche que le J.J. sait comment nous accrocher à l’histoire et comment développer ses personnages pour qu’on s’y attache et on finisse par les apprécier (même Oreille Pointue).
Après avoir donné un nouveau souffle à cette saga qui semblait perdue, il faut espérer qu’ils sauront exploiter la franchise correctement et ne vont pas la sucer jusqu’à la moelle comme toutes les autres.
Car l’espace, frontière de l’infini, doit être parcouru par l’U.S.S Entreprise qui a, pour mission à accomplir :
Explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations et, au mépris du danger, avancer vers l’inconnu