C'est sur les images du final de la Colère de Khan, précédent opus, que s'ouvre cette nouvelle aventure, enfin "nouvelle" n'est peut être pas le terme adéquat étant donné que c'est clairement la suite directe du précédent. Ainsi et comme le sous titre du film nous l'annonce, nous allons cette fois ci accompagner l'équipage de l’entreprise à la recherche de Spock.


En effet après sa mort le pauvre personnage au oreilles pointues est malencontreusement envoyé confiné dans son cercueil sur la planète sensée être une avancée incroyable pour l'humanité, Genesis.
Alors que la fédération des planètes unies : Starfleet décide que le vaisseau Enterprise est dépassé, qu'il ne doit plus être utilisé, les membres de l'équipage du capitaine Kirk vont s'en emparer une dernière fois et ce illégalement pour tenter de retrouver Spock, qui de son coté n'est plus qu'une coquille vide puisqu'il a avant de mourir implanté sa mémoire dans la tête du membre Leonard McCoy.


Ce troisième opus ose enfin nous apporter quelques enjeux supplémentaires bienvenues, ainsi au delà de la recherche de Spock, un vaisseau Klingon tentera de prendre le contrôle de Genesis en s'attaquant aux membres de l’entreprise. L’illégalité dans laquelle opère l'équipage du vaisseau culte est également un enjeu bien amené qui ajoute au point de non retour engagé lors du vole du vaisseau.
Nous retrouvons également de nouveaux décors, sur le plancher des vaches ce coup ci, la planète Genesis nous fait passer par une jungle ou bien des plaines enneigés.
C'est donc bien plus intéressant qu'un huis clos de 2h, pour l'instant il est indéniable qu'il s'agit du volet le plus riche de la saga, même si l'on peut toujours faire plus.


Ce Star Trek III se voit réalisé par un habitué de l'univers puisqu'il s'agit ni plus nimoy que de l’interprète de Spock. Il propose ici un cadre soigné et maîtrisé qui nous amène à voir une fois encore des décors bien différents.
Coté casting rien de nouveau sous le sapin de l'équipage de l'enterprise, même si les coiffures de Nichelle Nichols ne cesse de changer au fil des épisodes, troublant ce coiffeur. Mais c'est bien du coté des méchants que nous allons retrouver un bon vieux Christopher Lloyd, nom de Zeus.


Ce troisième volet suit donc le précédent sur cette lancée agréable, il manquerait peut être encore une plus grosse touche d'épique, ainsi que plus de profondeur au niveau de l'univers, voire des personnages, rien que la relation père/fils de Kirk est plutôt mal gérée si ce n'est antipathique.

Créée

le 3 sept. 2016

Critique lue 355 fois

4 j'aime

1 commentaire

MC™

Écrit par

Critique lue 355 fois

4
1

D'autres avis sur Star Trek III : À la recherche de Spock

Star Trek III : À la recherche de Spock
SanFelice
5

La destruction de l'Enterprise

Directement enchaîné au précédent, ce film raconte la renaissance de Spock et l'expédition (illégale) de l'équipage de l'Enterprise pour sauver le personnage emblématique de la série. Les effets...

le 8 nov. 2011

11 j'aime

1

Star Trek III : À la recherche de Spock
GagReathle
7

À la découverte de Star Trek, Part III : 1.21 gigawatts ??!

Titre alternatif : The needs of the many outweigh the needs of the few. La maigre déception que m'avait laissé le deuxième opus a retardé mon visionnage d'A la recherche de Spock. J'étais un peu...

le 20 sept. 2013

9 j'aime

5

Du même critique

Mad Max - Fury Road
MCTM
10

WHAT A LOVELY DAY !

Voilà que le film se fini, les lumières se rallument, ni une ni huit je fonce rejoindre mon Interceptor (ouais enfin ma punto quoi, un peu d'imagination !), je démarre le moteur et v'là qu'il...

le 24 mai 2015

57 j'aime

7

Interstellar
MCTM
9

Quand vient l'espoir

Vous connaissez "Interstellar" ? Un petit film peu connu réalisé par Dolan ou Nolan je ne sais plus, non parce que moi je l'ai trouvé très sympa et j'aimerais qu'il soit plus connu. Non sans...

le 17 nov. 2014

57 j'aime

31

Once Upon a Time... in Hollywood
MCTM
10

Mélanchollywood

Tarantino a déclaré il y a quelques années, en parlant des films Western et donc forcément de Sergio Leone, que d'après lui, on ne peut se prétendre réalisateur de Western qu'une fois qu'on en a...

le 15 août 2019

53 j'aime

36