Quand je serais grand, je serais Steven Spielberg.

Quand il aura enfin atteint la puberté, il est possible que le petit J.J devienne un cinéaste fort intéressant. En attendant, il s'amuse comme un petit fou dans sa chambre avec les jouets que lui ont offert tonton Steven et tonton George. Parce qu'il est comme ça J.J, même quand il te parle à coeur ouvert en super 8, il faut qu'il te balance à la figure les cadeaux offerts par les tontons. Pas bien grave tout ça d'après le psy, cela forge sa personnalité mais tout de même, on commence un peu à s'inquiéter avec sa mère. Comme dirait sa maîtresse: "A beaucoup d'imagination. Dommage que ça soit celle du voisin parce que la copie est belle".

Bon, trêve de billevesées, tout ça pour dire que "Star Trek: Into darkness" c'est vachement cool mais que, comme tous les autres films d'Abrams, bah ça pourrait être n'importe quel autre connard qui réalise qu'on ne verrait franchement pas la différence, tant le papa de "Fringe" continue de se cacher derrière ses influences.

Vendue à tort comme bien plus sombre que le précédent (comme si la noirceur était un gage de qualité), cette suite en reprend les grandes lignes, toute fois débarrassée des origines des personnages, permettant ainsi au film d'aller directement dans le vif du sujet. Malheureusement, celui-ci peine à passionner réellement, n'exploitant jamais les ressources d'un pitch aux forts relents de 11 septembre, qui aurait pu donner lieu à une très bonne politique-science-fiction si les cocos s'en étaient un peu donné les moyens.

Classique dans son déroulement, jamais surprenant et rempli de facilités (il y a toujours un membre de l'équipage pour surgir de n'importe où et vous sauver les miches), "Star trek: Into darkness" n'en reste pas moins un bel exemple de blockbuster familial, extrêmement bien torché, plutôt bien rythmé, souvent drôle et soutenu par un très bon casting (si l'on excepte Simon Pegg, franchement crispant) et par des effets visuels remarquables, évitant même le tout numérique.

Comme d'habitude, J.J cite tonton Steven tous les quarts d'heure (belle intro rappelant "Les aventuriers de l'arche perdue"), ne se laissant jamais aller à une petite touche personnelle mais il faut reconnaître que le bougre s'en tire très bien et rend un devoir plus que correct. Bon, on vous laisse, le petit ne tien plus en place, son tonton Mickey lui a offert les "Star Wars" pour Noël.

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le 19 oct. 2013

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Gand-Alf

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