Du grand spectacle réussi
Star Trek Into Darkness est donc le second volet des aventures de Kirk, Spock et compagnie en ce 21ème siècle. A la barre, on retrouve J .J. Abrams qui s’en était très bien sorti avec le premier volet. S’il est vrai qu’on est évidemment bien loin des épisodes de la série, le cinéaste avait su quand même instaurer un forme d’hommage au travail créé auparavant tout en l’intégrant parfaitement dans le film hollywoodien de grand spectacle d’aujourd’hui.
On retrouve les mêmes acteurs pour jouer les rôles de nos héros favoris de l’Enterprise, avec deux acteurs en plus toutefois. D’une part, l’arrivée d’un scientifique féminin, fille de l’amiral commandant Starfleet et surtout la venue du méchant emblématique de la série : Khan. En plus, Abrams se paie un acteur de choix pour le jouer, en l’occurrence Benedict Cumberbatch. Le célèbre acteur de la série Sherlock est en tout cas excellent dans son rôle.
Pour le reste, on retrouve ce qui a fait le succès du premier opus dirigé par Abrams. De l’action, des effets spéciaux grandiloquents, un homme ou l’autre à la série et une bonne dose d’humour. L’ensemble fonctionne très bien.
Le film se distingue aussi par son côté assez sombre. Starfleet est attaqué par Khan et un personnage important pour Kirk va mourir dans cet attentat. C’est aussi une œuvre qui s’intéresse aux relations entre Spock et ses différents partenaires d’équipe. On y voit des personnages qui ne comprennent pas ce qu’ils prennent pour de l’indifférence de la part de Spock envers les émotions. Il y a pourtant cette scène assez étonnante, voire touchante, et réussie du semi-Vulcain fusionnant avec le capitaine alors en train de mourir.
L’œuvre possède bien des défauts, des limites, mais dans l’ensemble, c’est rien de catastrophique. En fait, Abrams réussit une fois de plus son pari de nous faire passer plus de deux heures de grand spectacle sans qu’on ne s’en aperçoive. Personnellement, excellent moment de plaisir avec toujours une sympathique apparition de Leonard Nimoy.