Sacrée entreprise, cet Enterprise.
Un zest d’humour, deux gouttes d’intrigue, une bonne tranche d’action arrosée d’un filet de morale, la recette sans être novatrice, ouvre l’appétit. Le résultat est bon sur le fond comme sur la forme.
Sur le fond, les personnages ne sont pas aussi lisses qu’ils en ont l’air, l’histoire n’est que la conséquence de leurs choix entre devoir, éthique et envie dans une alternance de grandiose et d’intime.
A un Kirk bondissant s’oppose l'inflexibilité de Spock, chacun apprend et prend de l’autre au fur et à mesure. Leur revient la lourde tache que d'interpréter l'impassibilité glaçante d'un ennemi au passé tout aussi obscur que ses desseins.
Les gros clins d’oeil au Star Trek II la colère de Kahn de 1982 n’en sont que meilleurs.
Sur la forme, les décors sont réussis, et les effets spéciaux magnifiques.
Star Trek Into Darkness tient en haleine le spectateur de bout en bout, celui-ci en a pour sa faim.