Ce film est une incroyable réussite.
Ça commence comme un James Bond. Non non, Spock et le capitaine Kirk ne portent pas de smoking mais, comme dans un James Bond, on a l’impression qu’on commence par la fin, soit une scène d’action qui clôt une histoire.
Là, il est question d’un volcan sur une planète habitée par une peuplade digne d’être visitée par Frédéric Lopez - la tribu des slips en laine jaunes - que Spock va devoir… pardon, j’allais vous raconter l’histoire. Excusez-moi, c’est ma première critique sur Sens critique et je suis en rodage.
Donc, il y a une grosse scène d’action confuse et colorée pour montrer que la production a mis tout plein d’argent dans le film parce que les affaires, ma fois, y a pas à se plaindre, et ensuite on envoie le générique. Comme dans un James bond, donc.
Je précise ici que n’ai rien à dire sur le générique, dont je ne me souviens pas. En revanche, je me souviens du générique de fin parce qu’on y joue le thème traditionnel de Star Trek. Vous savez « Ah Ah A A A A A AAAAH… » ? C’est chouette. Même si là, personne ne chante « Ah Ah… » et que c’est un orchestre symphonique qui joue. Tant pis.
Je me souviens que ce thème est joué dans le générique de fin mais je ne parierais pas qu’il ne soit pas tout autant joué dans le générique du début. Enfin, presque du début, puisque le film ne commence pas par le générique. En effet, comme je vous l’ai dit plus haut, je ne me souviens plus de ce premier générique. Peut-être me suis-je absenté pour aller aux cabinets (j’ai vu ce film dans ma maison, pas au cinéma). Ou alors, j’étais un peu distrait. Je ne sais plus.
On doit pouvoir imaginer que je l’ai vu, vu que je me souviens très bien de la première scène qui suit le générique, dans laquelle Kirk n’est pas content de Spock. Oui, il est probable que j’ai vu ce générique, finalement.
Mais alors, pourquoi ne m’en souviens-je pas ? J’imagine qu’un film à effets spéciaux très cher comme Star Trek Into Darkness n’a pas coupé dans le budget « générique » et qu’ils ont dû faire un truc accrocheur. Je veux dire, je n’imagine pas Star Trek commencer avec une petite musique retro, avec les crédits écrits en blanc sur fond noir comme dans n’importe quel Woody Allen.
Quoique c’eut été rigolo. « Ah Ah A A A A A AAAAAH… » fredonné par un clone de Caruso, les craquements du vinyle… là, je m’en rappellerais, de ce générique. Ha Ha !
Et tout un Star Trek réalisé par Woody Allen ? Ce serait rigolo, aussi. « Well i, i, i don’t like when you look my hears like that, i mean, i don’t know if you listen to me, i, i, i… look at me but in my eyes…». Ha Ha !
Il est marrant, Spock.
En fait, je dis qu’il est marrant mais, quand j’étais petit, je ne le trouvais pas marrant du tout. Quand on est petit, on ne sait pas toujours quand un personnage est à prendre au second degré et Spock, avec son teint palot, son air sévère et ses oreilles qui piquent ne me faisait pas beaucoup rigoler. Je crois même qu’il me faisait peur. En plus, Leonard Nimoy ressemble un peu à mon père. Mon père avec une épilation des sourcils et un vilain sous-pull… il y a plus marrant quand on est petit.
Non, moi, je préférais Cosmos 99 parce qu’il y avait une dame hyper sexy malgré ses rouflaquettes. La meuf, elle avait les sourcils qui se rejoignaient, mais elle restait sexy. Elle devrait être sur toutes les couvertures de Causette.
Voilà, ce que je dis.