Voilà bientôt deux ans que j’attendais ce film avec la plus grande impatience. Deux ans à espérer du bon cinéma SF, à implorer une claque. Après les diverses déceptions du genre (que je ne citerai pas), mon impatience se nouait avec l’appréhension. Heureusement, ce sentiment s’évanouit dès le début.

Dès les premières notes, on se laisse embarquer par le film. On retrouve avec un grand plaisir l’équipage de l’USS Enterprise et son univers aux richesses infinies. D’entrée de jeux, le rythme bat son plein. À la manière d’un James Bond, on se retrouve au beau milieu d’une mission, en pleine course poursuite à travers une forêt rouge. Et dès lors, le rythme battra son plein tout du long, n’offrant que des temps morts pour mieux nous surprendre.

Comme pour le premier volet, les effets spéciaux sont absolument parfaits. Rares sont ceux qui ne nous rappellent pas qu’ils sont faits par ordinateur. Cet effet de réalisme s’accentue grâce à la caméra de J.J. Abrams, qui se balade dans ses décors comme si aucun obstacle ne pouvait l’empêcher de passer. De plus, la 3D est des plus efficace. En plus d’une grande profondeur de champ, celle-ci nous plonge dans les décors. Entre les cendres qui virevoltent près de nous et les tirs qui nous frôlent le visage, le spectateur n’a pas l’impression d’être totalement extérieur au film.

Le scénario est également très bien construit. Tout comme pour le premier opus, Abrams a su reprendre adroitement les histoires cultes de la série pour en faire un film adroitement mené, avec une histoire riche et des personnages bien travaillés. Malgré un scénario très sombre, le film garde sa fraicheur et son humour caractéristique.

C’est avec beaucoup de plaisir qu’on retrouve l’équipage du vaisseau. Leurs relations ont évolué depuis le premier film, et le dynamisme à bord de l’Enterprise s’en fait ressentir. Le casting incarne toujours aussi bien leurs personnages mythiques. Le duo Kirk (Chris Pine)/Spock (Zachary Quinto) fonctionne parfaitement, tout comme Spock/Uhura (Zoe Saldana), couple atypique du reeboot. Benedict « Sherlock » Cumberbatch nous offre un bad guy des plus charismatique, sombre et complexe. Une excellente performance pour cet acteur en pleine ascension.

Notons également une amélioration de la musique. Si le premier opus de 2009 m’avait sublimé, la musique, elle, me donnait l’impression de tourner en boucle (3 thèmes pour tout un film, c’est un peu léger). Là, Giacchino a fait un gros travail dans la diversité, retranscrivant ses thèmes premiers pour les mélanger adroitement aux diverses musiques accompagnant le film. Une véritable bande-son à la hauteur de cet ouvrage de SF.

Vous l’aurez compris, Star Trek Into Darkness est une véritable réussite, dépassant le premier volet. Il n’est pas parfait, mais offre tout ce que l’on peut attendre de la franchise. Longue vie et prospérité.
Thomas_Gaucher
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le 22 mai 2014

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Tom Left

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