J’ai eu la chance d’aller voir l’épisode 1 en 1999 en Angleterre 6 mois avant sa sortie Française. Et bien que ne parlant pas un mot d’anglais à l’époque (where is Bryan ?!), la déception a été la hauteur de mes attentes.
George Lucas n’est pas un immense réalisateur comme le sont ses amis Spielberg ou encore Coppola.
Il est surtout connu et respecté comme étant le père spirituel et fondateur de l’univers de Star Wars, l’une des plus grosses licences du cinéma, la deuxième industrie américaine.
Parce qu’il n’avait pas les moyens numériques de l’époque, Lucas du boucler sa boucle en reprenant tout depuis le début.
En racontant l’enfance d’Anakin, il replace le jeune esclave au centre de l’histoire. Ainsi naît le terme pré-quel.
Destiné à un public très jeune, Lucas s’essaye, pour l’épisode 1, à un humour non-sens, de style Anglais. On retrouve cette forme d’humour dans le classique Disney Alice au pays des merveilles.
Situé historiquement dans l’ancienne république, Lucas a voulu donner un nouveau souffle en rajeunissant son univers. Il brise ainsi les codes classiques de Star Wars: Les X-wing, les chasseurs tie, et les croiseurs impériaux, tous ces vaisseaux qui caractérisent l’univers de la trilogie originale ne sont pas encore nés.
L’épisode 1 comporte trop de maladresses, comme ce fut le cas pour Jar Jar Binks, personnage le plus détesté de toute la saga. Il est parfois même surnommé de « personnage le plus débile du cinéma »
Certains de ses gags sont lourds, très lourds, trop lourds, comme celui où il se coince la main dans le réacteur du pod... Bon dieu, j’aurais aimé qu’Anakin le démarre à ce moment là !
En soit, l’idée du peuple Gungan n’était pas mauvaise: la ville sous marine est toujours aussi magnifique. L’épisode 1 comportait quelques surprises, comme le grand méchant Dark Maul, et un Duel of the fates épique de chez épique. Même la célèbre musique John Williams donnait un nouveau souffle à une saga mondialement connue.
Néanmoins, en ayant brisé les codes visuels de l’ancienne trilogie, et en ayant voulu faire trop d’humour, George Lucas pose la première de cette nouvelle trilogie de façon très maladroite. L'épisode 1 reste, de mon avis, le moins bon de toute la saga, juste derrière l'épisode 7.